Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

29 avril 2007 7 29 /04 /avril /2007 10:49

 de gauche à droite:
Alain Gnemmi, Danièle Marche (les éditions ASPECT-Nancy)
Jean-Louis Houchard, Jean-Luc Parant, Bernard Heidsieck














Hôtel BEURY !

 

Nous avions appris par Jean-Louis Houchard que Bernard Heidsieck devait y donner l’une de ses dernières ( ?) performances à l’Hôtel-Beury, Centre d’ Art et de Littérature, place-forte de la Culture en pays ardennais. Nous n’aurions manqué ça pour rien au monde (encore que si) : si bien que nous voilà embarqués pour les Ardennes après une préparation minutieuse du voyage. Nous avons évité le piège du Guide du Routard,  mais un coup d’œil sur internet nous a permis de nous rendre compte de la difficulté du voyage depuis Nancy : soit nous empruntions la route qui longe la Meuse avec ses traversées de concentrations humaines (rares, il est vrai), soit nous empruntions l’un des deux tunnels de l’espace-temps, les autoroutes ouest, ou la voie nord belgo-luxembourgeoise, plus rapide sinon plus directe d’après nos correspondants.

 

C’est parti pour la voie nord !

Et nous voilà sortis de Nancy, tous les 5,  grimpant vers l’Hôtel BEURY ( ce dont la carte fait foi), via le Luxembourg…

Quelques centaines de kilomètres plus loin, les premiers panneaux belges annoncent la couleur : nous entrons dans le pays de la poésie élégiaque. A peine en sommes-nous sortis qu’il nous faut –les panneaux sont cette fois catégoriques- éviter AUSSI les travailleurs routiers, auxquels  nous n’avions absolument pas songé jusque là : vigilance accrue donc pendant la traversée des Ardennes belges. Une fois passée la frontière, la vigilance se relâche qui nous permet de laisser Sedan dans ses boucles, et Charleville dans ses nœuds autoroutiers.

Direction L’Echelle : pas une mince affaire puisqu’il faut à partir de la sortie de Charleville consulter la carte. La Culture se mérite et nous passons plus d’une demi-heure plus tard devant l’Hôtel-Beury sans le voir, attentif au château du XV ème siècle qui lui fait face,  pour nous enfoncer dans un nomansland rural convenu : 300 km pour revenir dans un village semblable à celui dont nous venons, Allain, au sud de Toul.

Demi-tour, Alain demande le chemin à une brave dame qui lui conseille de se retourner, simplement : les banderoles tendues par le vent du soir annoncent le lieu. Nous sommes stationnés à 30 m de notre but, où nous arrivons en même temps que Bernard Heidsieck et sa famille.

L’accueil est des plus sympathiques : Philippe et Bernadette Coquelet, les hôtes des lieux,
nous invitent dans le jardin pour y partager une bière, par exemple. Au dessus de nos têtes, les artistes- Jean-Louis Houchard a rejoint Jean Pierre Bobillot – répètent. Le chat grignote des orvets en laissant la queue. Les Boules de Jean-Luc Parant descendent, immobiles, du coin d’un mur de pierre…Dans le jardin quelques statues – compressions d’objets d’aluminium encagés (j’ajouterai le nom de l’artiste plus tard), menhirs de bois de réglisse noir, Plantations de Christian Lapie – poussent dans le gazon taillé de frais. Tout est calme…

 

Mais voilà que je n’ai pas parlé du bâtiment. Une bâtisse de pierre ancienne sur trois étages, un ancien hôtel de poste du XVIIIème siècle,  aménagé de façon à délimiter des espaces d’exposition, d’animation, et de fabrication, puisque le lieu abrite les éditions RENCONTRES, livres d’artistes et éditions artisanales d’artistes à petits tirages, nous en reparlerons…


 

A suivre

Partager cet article
Repost0

commentaires